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Gabriel Ranvier

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Gabriel Ranvier
Gabriel Ranvier à Londres vers 1875. Collection particulière.
Naissance
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Baugy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
BellevilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Enfants

Gabriel Ranvier, né le à Baugy (dans le Cher) et est mort le à Belleville à Paris, est peintre et décorateur en laques et sur porcelaine. C'est une personnalité de la Commune de Paris.

Fils d'un cordonnier, initié franc-maçon en 1863, blanquiste, il devient peintre décorateur sur faïence[1]. Il milite pour la Révolution à la fin du Second Empire dans les réunions publiques à Belleville, ce qui lui vaut d’être condamné à la prison pour attaque contre le gouvernement établi.

Libéré après la proclamation de la République, le , il est élu commandant du 141e bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871). Ami de Gustave Flourens, il participe au soulèvement du 31 octobre 1870 contre le Gouvernement de la Défense nationale.

Incarcéré le 4 novembre, il est élu le lendemain maire du XXe arrondissement lors des élections municipales, un scrutin invalidé par le gouvernement pour état de failli. Ranvier, qui s’évade début février 1871, n’assiste pas à son procès du 23 février qui aboutit à son acquittement le 10 mars.
Délégué au Comité central de la Garde nationale, il est impliqué dans l'insurrection du 18 mars 1871 qui marque le début de la Commune, date à laquelle il reprend ses fonctions de maire du XXe.

Élu au Conseil de la Commune le 26 mars par cet arrondissement, c’est lui qui proclame la Commune à l’Hôtel de ville de Paris le 28. Siégeant dès le 30 mars à la commission militaire, Ranvier prend part à la désastreuse expédition contre Versailles du 3 avril.

Le 1er mai, il vote pour l’institution d’un Comité de Salut public et combat avec acharnement pendant la Semaine sanglante jusqu’au dernier jour de la Commune le 28 mai.

Réfugié à Londres, il y reprend son métier tout en militant. Condamné par contumace le 28 novembre 1871 par le 5e conseil de guerre à vingt ans de travaux forcés pour pillage en réunion ou en bande et à force ouverte d’une propriété particulière appartenant à M. Thiers, il est de nouveau jugé et condamné à la peine de mort par le 4e conseil de guerre le 14 juillet 1874 pour :

  1. excitation à la guerre civile,
  2. fonction dans des bandes armées,
  3. incendie,
  4. provocations à faire des barricades et à l’assassinat des otages.

Il se réfugie à Londres. Non amnistié, malade, passant par Paris, Gabriel Ranvier meurt à Belleville le [2].

Notes et références

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Bibliographie

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  • Alain Dalotel, Gabriel Ranvier, 1828-1879, Le Christ de Belleville, éditions Dittmar, 2005, 188 pages, (ISBN 9782916294025).

Notices biographiques

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Articles connexes

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Liens externes

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